Les dangers de l’automédication avec les médicaments vendus sans ordonnance

De nos jours, certains sites lancent l’alerte sur certains médicaments en vente libre. Ils préviennent également concernant leur susceptibilité de provoquer des effets indésirables très graves.

132 produits pharmaceutiques étudiés

La majorité des Français ont recours à l’automédication pour se soigner, surtout en période hivernale durant laquelle les infections par les virus et les bactéries font rage. Cependant, même si certains médicaments sont en vente libre, ils peuvent tout de même représenter un danger avéré pour la santé des consommateurs. C’est ce qu’a relaté le site 60 millions de consommateurs. Le site a rapporté entre autres que 132 produits pharmaceutiques ont fait l’objet d’une étude. Parmi eux, 60 médicaments ainsi que 72 compléments alimentaires ont été pointés du doigt. Ce sont des produits destinés à soigner un rhume, un affaiblissement des défenses immunitaires, des douleurs au niveau l’abdomen, etc. Le site a affirmé que les résultats de l’étude ont démontré la présence de substances nocives pour la santé, des risques importants d’effets indésirables, des interactions médicamenteuses, des dosages anormaux, de fausses allégations, et bien d’autres encore parmi ces médicaments.

Ce que recommande le magazine de L’Institut national de la consommation

L’Institut national de la consommation ne recommande pas certains médicaments parmi ceux qui ont été analysés et pris en compte par 60 millions de consommateurs. Parmi eux, certains médicaments utilisés contre le rhume sont pointés du doigt parce qu’ils contiennent de la pseudoéphédrine. Comme ce dernier possède des propriétés vasoconstrictrices, les médicaments qui en contiennent peuvent provoquer des troubles cardio-vasculaires pouvant conduire à l’infarctus. Il y a également des produits améliorant la digestion qui ne sont pas recommandés à la vente libre par l’institut, notamment certains antidiarrhéiques, parce qu’ils retiennent les selles. Ce qui permet aux bactéries de se développer, entraînant ainsi un risque accru d’infection. D’autre part, certains antitussifs et des médicaments pour soulager les maux de gorge, mais aussi des antidouleurs comme le paracétamol ont été vivement critiqués par le magazine. Pour ce qui est des compléments alimentaires, le magazine a souligné qu’il ne recommande que les 20 % si les 50 % sont à proscrire (sur les 72 analysés). Et pour cause, certaines plantes à l’instar du millepertuis et de la rhubarbe, ou encore l’aloès, sont susceptibles de provoquer des effets indésirables très graves. C’est également le cas de certaines vitamines comme la vitamine D dont les apports annexes chez les enfants peuvent être de l’excès, ce qui peut provoquer des troubles au niveau de la digestion.