Santé et prématurité

Tous les futurs parents souhaitent que l’enfant à naître soit en parfaite santé. Malgré une grossesse bien menée, des événements imprévus, un accident ou un incident quelconque peut faire en sorte que le bébé naisse avant terme. Quelles sont donc les conséquences de la prématurité sur la santé d’un enfant ? Quels sont les risques de séquelle sur leur vie future et sont-ils énormes ?

La prématurité

Lorsqu’une femme accouche à 37 semaines de grossesse, le bébé est prématuré et chaque année en France, ce sont entre 55 000 et 60 000 bébés qui naissent prématurés. D’un côté, une infection ou encore une rupture de la poche des eaux avant terme peut déclencher le travail et donner lieu à un accouchement précoce. De l’autre côté, ce peut être les médecins qui décident de provoquer l’accouchement s’ils soupçonnent un risque majeur pour le bébé ou la mère ou pour les deux. Il y a les prématurés dits extrêmes, nés avant 28 semaines, ceux qu’on appelle grands prématurés, nés entre 28 et 32 semaines et les prématurés moyens, nés entre 33 et 36 semaines.

Quelles sont les conséquences de la prématurité sur la santé ?

Pour les prématurés moyens, les risques pour la santé sont minimes voire inexistants et les bébés ont toutes les chances de poursuivre un développement normal. Par contre, pour les grands et les extrêmes prématurés, les risques sont plutôt élevés. Certains d’entre eux présentent une déficience motrice et donc, soit ils ne pourront pas marcher à cause d’une paralysie des membres inférieurs, soit ils auront une démarche imparfaite. D’autres présentent des déficiences sensorielles telles que des troubles de la vue ou de l’audition. D’autres encore ont des difficultés d’apprentissage, de concentration, d’attention. C’est surtout la santé intellectuelle qui est touchée pour les grands et extrêmes prématurés.